Anne Bertinchamps et Sarah Majerus collaborent sur les frontières matérielles, physiquement infranchissables et visuellement redéfinissables dans le champs du paysage et de l’architecture. Issues de deux pratiques différentes, le dessin et la peinture, les deux artistes se rejoignent autour d’un même médium : la découpe.

Le travail de Priscilla Beccarri est un monde tendant entre l’imaginaire et la réalité, un univers «merveilleux» ancré dans le concret. Ces deux mondes se croisent et s’agrippent ; cet entre-deux crée une tension, elle y joue, s’y amuse. Beaucoup. Des «Jambes-objets», des «Femmes-valises» se croisent, aperçoivent des «Hommes-raclettes» prêts à balayer devant leurs portes. Une chorégraphie se met en place sur un rond-point en milieu urbain. Il n’y a pas de frontières, de lignes, de codes pour faire, dé-faire, recommencer le jeu mille fois.