courtesy of Omnibus

artistes :
Maya Andersson, Annabelle Arlie

Vernissage le 09 octobre à partir de 18:30

Artiste peintre depuis le milieu des années 80, Maya Andersson se consacre presque exclusivement aujourd’hui au paysage. Jouant avec les reflets et les perspectives, elle cadre des vues familières, s’empare des paysages de sa Suisse natale dans des représentations bucoliques ou imaginaires, peint des souvenirs de voyage, des parcs et des jardins… Et tout « ce réel visible et sensible se transforme en temps suspendu par et dans la peinture. »
Fondamentale dans la notion même de paysage, qui n’existe pas sans le point de vue de l’observateur, la question du cadrage est omniprésente dans la peinture de Maya Andersson. Ses tableaux alternent frontalité et succession de plans, vues rapprochées ou détails, petits et grand formats. Très structurés, ils sont construits par le dessin et la couleur. Des tons francs et vifs disposés en aplats nuancés, en masses colorées agencées selon des axes horizontaux et verticaux marqués qui guident le regard.
Plus que des représentations, les paysages de Maya Andersson sont des évocations, des images mentales qui se nourrissent des choses vues et des sensations éprouvées. Des lumières et des moments particuliers reconstitués par étapes, de la trace photographique au dessin puis à la peinture, pour en garder l’essentiel.

En regard de ce travail à la fois classique par son sujet et d’une grande contemporanéité formelle, Omnibus invite une jeune artiste aux pratiques à priori très différentes, pour une exposition en duo. Etudiante en cinquième année à l’Ecole Supérieure d’Art des Pyrénées à Tarbes, Annabelle Arlie réalise des étranges assemblages d’éléments hétérogènes qui prennent forme et sens dans leur association et leur mise en espace, pour faire sculpture. Elle déniche ses matériaux dans les magasins à 1 euro et prend un malin plaisir à perturber les codes visuels en détournant de leur fonction première ces objets manufacturés. Souvent très colorées, ses sculptures et installations fonctionnent comme des micros fictions, des agencements de signes, des jeux de construction d’une gaieté parfois bizarrement lugubre qui oscillent entre une esthétique pauvre et pop, à la limite du kitsch. Annabelle Arlie produit des pièces originales in situ pour cette exposition, en dialogue avec une sélection de peintures récentes de Maya Andersson.

Pour en savoir plus sur les artistes :
http://www.maya-andersson.com/
http://annabellearlie.com/

En savoir plus : la page de l'expo

  • 29 Avenue Bertrand Barere 65000 Tarbes
  • du mercredi au samedi, de 14 h 30 à 19 heures