L’œuvre de Baptiste César est multiple. Au travers de sculptures, de dessins, de vidéos, de performances ou de textes, Baptiste César traite avec poésie de l’actualité contemporaine personnelle ou universelle.
Un univers protéiforme que l’artiste déploiera pour sa première exposition personnelle dans l’espace de la galerie Le 22 sous forme d’une installation où l’on trouvera aux côtés d’une jetée reconstituée pour l’occasion, des sculptures-cactus au style post-pop, des masques évoquant ces accessoires utilisés dans les films d’épouvante mais aussi des galets gravés ou des sculptures en mousse polyuréthane moulées à partir de jouets de plages…
Assemblage hétéroclite aux multiples décalages que Baptiste César réalise suite à ses observations et réflexions lors de ses déambulations dans l’espace de la ville et plus particulièrement du littoral azuréen que l’on pourrait rapprocher d’une forme de dérive néo-situationniste* qui pourra peut-être nous éclairer quant au choix du titre de l’exposition Fausses vacances.
*Entre les divers procédés situationnistes, la dérive se définit comme une technique du passage hâtif à travers des ambiances variées. Le concept de dérive est indissolublement lié à la reconnaissance d’effets de nature psychogéographique, et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif, ce qui l’oppose en tous points aux notions classiques de voyage et de promenade – Guy-Ernest Debord.

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