courtesy of Lieu-Commun

artistes :
Gaël Bonnefon, Laurie Charles, Camille Henri Clément, Marie Johanna Cornut, îlemerfroid (boris Geoffroy/hugo Lemaire/antony Lille), Rémi Groussin, Marianne Plo, Manuel Pomar, Regates & Histoire(s) (fabrice Poulin/antony Lille/romain Simian), Marie Sirgue, Julien Tardieu, Béatrice Utrilla

Vernissage le 11 juin à partir de 18:30

Avec les oeuvres de Gaël Bonnefon, Laurie Charles, Camille Henri Clément, Marie Johanna Cornut, ÎLEMERFROID (Boris Geoffroy/Hugo Lemaire/Antony Lille), Rémi Groussin, Marianne Plo, Manuel Pomar, REGATES & HISTOIRE (Fabrice Poulin/Antony Lille/Romain Simian), Marie Sirgue, Julien Tardieu, Béatrice Utrilla.
Commissariat Manuel Pomar, Lieu-Commun

Le bivouac, camp rudimentaire dressé en pleine nature.
Chez nous, il revêt les atours insouciants des loisirs lors de randonnées ou autres campings improvisés. Dans d’autres contrées, le bivouac est plus synonyme de survie, camp mis en place pour la chasse ou la transhumance. Il y a aussi dans le cas du titre de notre exposition, le bivouac improvisé. Celui tributaire d’une situation extrême où il revêt l’importance de la survie.

Dans cet échange avec Zébra3 Bordeaux, l’exposition Bivouac s’inscrit comme une suite de L’Archipel du Rêve, exposition de Zébra3 présentée en avril 2015 à Lieu-Commun. L’exposition BIVOUAC, après naufrage est une façon extrême « d’habiter » cet archipel. Comme les survivants d’un naufrage qui jour après jour apprendraient à survivre, l’artiste est ici en obligation de se construire un abri et de se réinventer un futur. Il faut travailler avec lesmoyens du bord, les débris du naufrage et les éléments glanés sur place.

Écho à l’exposition Un nouveau départ en quelque sorte (présentée à La Station à Nice en novembre 2013), BIVOUAC, après naufrage reprend le principe de ne pas ajouter d’objets au monde. Les œuvres présentées à Bordeaux s’inscriront, en grande majorité, dans un processus de récupération, construites à base d’objets existants et détournés. Ce principe est presque une signature «artist run space» découlant d’une expérience très affûtée en termes d’économie de moyens. Ici nous travaillons dans un autre système de l’art, presque à contre-courant, en dehors du marché spectacle et de ses excès libéraux. La survie en milieu hostile est notre quotidien et cela se ressent dans les esthétiques que nous défendons. Il y a évidemment en sous-texte une pensée politique de l’art orienté vers la décroissance et l’écologie. Une résurgence XXIème siècle de l’arte povera, passé au crible des nouvelles technologies.

Bien sur ici, le BIVOUAC fait exposition, et l’abri devient œuvre. Pour éviter toute logique et contourner toute unité esthétique, un corpus d’œuvres pré-existantes viendra compléter le dispositif comme un contre point illustratif d’expériences en milieux extrêmes. Les œuvres interagiront les unes avec les autres, certaines étant le support des autres. L’exposition comme une scène animée par ses propres œuvres.

En savoir plus : la page de l'expo

  • 25 Rue d'Armagnac - 31500 Toulouse
  • du mercredi au samedi de 12h à 19h
    sur rendez-vous (visites scolaires) : 05 61 23 80 57