David Michael Clarke présente l’épilogue de son projet Post Gods, scultpure collaborative et performative concrétisée dans un groupe de rock éponyme. Poursuivant cette volonté d’un travail par complicités, David Michael Clarke invite les Ateliers de sérigraphie Parades et l’artiste Charlotte Barry en special guests dans une exposition inédite.
— Initié par une photographie prise au cours d’une résidence en Suède, Post Gods s’inscrit dans une nouvelle représentation de l’hyperréalisme et de la sculpture conceptuelle : un groupe de mots suédois «post gods», perçu en anglais comme un manifeste artistique nietzschéen par David Michael Clarke, se transforme en un projet plastique : collier de perles en céramique gigantesque, CD, vidéos, ….
«Dès la première photographie, le projet Post Gods est devenu rapidement une expérience collaborative. Ainsi, une histoire de rencontres s’est déroulée pendant plusieurs années, et surtout de nouvelles possibilités se sont générées. Pendant toute la durée du projet, Post Gods a été une véritable aventure sur des territoires que je méconnaissais et avec des outils que je ne maîtrisais pas.
Le premier détour a été plutôt musical. Par la suite, le chemin s’est tourné d’abord vers le graphisme, puis vers la sculpture et aussi vers le domaine de la mode. Chaque « twist » plastique a été le résultat d’une rencontre. Surpris par chaque chapitre, le projet dans l’ensemble est maintenant devenu une sorte de jeu de conséquences.
Pour cette dernière et finale escale, Pierre Verdon & Justine Lepiez de l’atelier Parades nous ont rejoint. Ce sont de jeunes designers et artisans-sérigraphes, récemment installés à Rezé. Cela va sembler être paradoxal, mais ensemble nous allons créer en sérigraphie, une oeuvre murale unique. Aussi nous sommes rejoint par Charlotte Barry, jeune artiste plasticienne, qui traite des matériaux aux limites de leur plasticité. En le faisant elle crée des formes amorphes, chargées d’énigmes.
Sans trop dire en avance, la performance [prévue le dimanche 1er décembre] sera une manière de boucler la boucle de Post Gods .» David Michael Clarke
— David Michael Clarke, né en 1969 à Poole (Angleterre), diplomé en 1999 de la Glasgow School of Art Master of Fine Art (Ecosse), vit et travaille à Château-Gontier.
Dans un premier temps intéressé par la place de l’art dans le monde, David Michael Clarke s’interroge depuis une dizaine d’années sur la place du monde dans l’art. Il joue de la confusion que nous pouvons ressentir face à un groupe de mots, à une fiction réelle. Son travail, aux abords conceptuels et sensibles, se réalise dans une pluralité de medium.
Site de l’artiste : davidmichaelclarke.net
Site du projet : postgods.nettexte de l’expo

En savoir plus : la page de l'expo