courtesy of Galerie Françoise Besson

artistes :
Sébastien Faure, Rémy Jacquier, Jérémy Liron, Mengzhi Zheng

finissage le 02 juin à partir de 18:30

Les cinq artistes associés par l’incise C’est bien sûr l’horizon mais ce sont surtout les cloisons, répondent par différents médiums et réalisent une exposition (ne sont-ils pas cinq comme le fameux club ou les doigts nécessaires à l’ouvrage ?)
Sébastien Faure + Rémy Jacquier + Frédéric Khodja + Jérémy Liron + Mengzhi Zheng
Réunir des opérateurs de gestes afin qu’ils construisent pour un espace, la galerie Françoise Besson, un langage qui s’ouvrirait comme une main
par une question, un peut être :
Habiter en poète ?

Mengzhi pense un abri pur, une géométrie à vivre, gomme les poids, les mesures, de la construction, à tel point qu’il nous charge avec lui, de poursuivre son geste sans trop appuyer ni sur le centre, ni sur l’horizon. Jeremy livre la lumière qu’il remise au retour sur les lieux même de nos départs, morceaux de ville, matérialité pavillonnaire où mal finit la ville, le mal début des champs. Il suggère l’espace fuyant que contre et redresse cette lumière, comme si à chaque fois seul, la présence de tous. Rémy, dans le sens premier de la nature (Le lieu où les choses naissent), monte des architectures sans les couper des contraintes de la construction. Elles grimpent ou descendent comme un lierre, pensent des espaces et des climats, agrègent, très frontalement face à la ligne froide et circulaire de notre perception, les chances d’être ensemble. Mais il déploie aussi dans le dessin, des formes accomplies de la nature qu’on dira faites de segments pris à la rotondité. Frédéric, dessine le lieu, souvent un espace à la géométrie simple, de la résurgence de sa source. En même temps que son dessin prend jour, il se creuse et s’approfondit, jusqu’au moment du sacre de l’objet, de la lumière ou d’une distorsion. Il y ramène le morceau manquant d’un songe, l’isole et le questionne, jusqu’à ce qu’il parle et vive ; et c’est justice, tant il découpe dans les images existantes, qu’il restitue son butin. Sébastien écrit, des poèmes et des scansions, avec rythme et assonances, qui situent souvent un corps entre la vie domestique et la vie lointaine, entre ici et ailleurs, entre la plaine travaillée et l’appartement, entre ici et l’horizon.

Sébastien Faure, mars 2018, extrait du catalogue c’est bien sûr l’horizon mais ce sont surtout les cloisons

En savoir plus : la page de l'expo

  • 10 rue de Crimée 69001 Lyon
  • Du mercredi au samedi de 14h30 à 19h
    et tous les jours sur RDV.