Un tuner commence généralement par ôter le logotype de la marque du véhicule qu’il vient d’acquérir. On dénude l’engin, à la recherche d’un état : celui de la page vierge. Faire disparaître toutes les traces du passé de l’objet, de l’usinage, de l’ancien propriétaire du véhicule. Commence alors la custom, avec le goût du travail bien fait. L’envie d’imiter la sortie d’usine. Quand l’usine elle-même tend plutôt à sortir, et à disparaître. Tout en silence. Que reste-t-il ?

Reste la parade, la fête. La communauté soudée, autour d’une passion.
Reste l’expression des individualités, qui s’opère pendant ces grands rassemblements : les meetings. Ces rendez-vous rappellent l’importance de la communauté, de la team.
Les moteurs pétaradent, le bolide gronde.

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